Pour cet épisode n°12 de ‘Sacré es-tu là?’ je suis allée à la rencontre d’une jeune artiste, à Istanbul pendant la 16th Biennale d’art contemporain.

Turiya MAGADLELA crée des tableaux abstraits, des environements à partir de vêtements très connotés collants féminins, uniformes 
de prisonniers.

Son œuvre s’articule autour de l’histoire raciale de l’Afrique du Sud et de son expérience personnelle en tant que femme noire.
Elle aborde les questions de différence et de condition des femmes.

Il faut écouter ce qu’elle a à nous dire. Elle sculpte un monde en mutation fait de circulation d’idées, de cultures et d’objets.
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Née en 1978 vit et travaille à Johannesburg.

>The interview is in Original Version UK.

Turiya Magadlela was commissioned by the 16th Istanbul Biennial curatorial team to create a site-specific artwork in Turkey

S’Maidical is a series of giant tapestries made of tights, which cover the ceiling, resulting in a cave-like structure

Throughout the opening week, as a performance, she continued to sew tights in the exhibition space, calling attention to labour conditions, gender disparities, as well as the intertwined histories of sexually and racially-grounded violence and abuse.

Magadlela’s use of textiles also calls attention to (skin) colour, as well as referring to the context of South Africa, with allusions to black magic and fetish dolls.

Pour cet épisode n°11 de ‘Sacré es-tu là?’ je suis allée à la rencontre d’un grand médecin, d’un grand sportif et d’un théologien.

Je vous rassure ils ne sont qu’une seule et même personne. Marc Fortier Beaulieu est un médecin spécialiste avec une longue expérience hospitalière, un athlète de triathlon, discipline dans laquelle il participait encore à des compétitions, pour ainsi dire à la vieille du grand confinement et il est aussi un théologien passionné.

J’ai choisi de ne pas l’interroger sur l’épidémie mais plutôt sur le mariage d’aspects si différents chez un seul homme qui rapporte son existence au sacré.

Jean-Louis Vullierme se trouve être mon mari, mais ce n’est pas à ce titre que je l’interroge aujourd’hui. Parmi d’autres choses, il est philosophe du politique mais aussi de la religion et il aborde ces deux domaines en s’éclairant des sciences cognitives.

Jean-Louis est un de ceux qui présente en l’occurrence l’homme et la religion comme des phénomènes cognitifs reliés à notre forme de vie, sans tenir à la hiérarchie traditionnelles des facultés : comme la philosophie servante de la théologie ou des animaux qui ne pensent pas .                                                                                                                                                                                                           

Nous allons aborder avec lui une grande diversité de sujets qui comprennent en vrac, les miracles chez Pascal, les doutes de Mère Teresa, le transhumanisme, l’Europe. Nous nous apercevrons chemin faisant, combien la question du profane et du sacré est actuelle et quelle est au centre des réflexions que la catastrophe que nous traversons nous conduit à faire désormais. 

Il m’avait alors dit que le sacré, il ne savait pas le définir mais qu’il fallait tourner autour, car la notion traverse nécessairement chaque personne toute entière avec ses singularités.

Pourtant fort de son expérience, je lui ai demandé un conseil, une suggestion pour tous ceux très nombreux qui sentent obscurément que le sacré est très important pour eux, mais qui se sentent mal à l’aise chaque fois qu’ils l’abordent avec ces notions imparfaites que nous ont léguées les prophètes et les philosophes.

Sa réponse renouvelée se fait prudente, respectueuse, ouverte et surtout profondément personnelle.

Cet épisode est une rencontre avec un homme subtile que j’ai rencontré au commencement de ma vie à Rome, il m’a ouvert les portes de la scène artistique italienne. Son analyse de l’art instruite et à contre courant m’a donné la possibilité de comprendre les clés essentielles de l’esthétique et des grands artistes italiens.

Petit fils d’artiste, fils d’artiste et artiste lui-même, petit-fils d’intellectuel et fils d’intellectuel italien et lui même intellectuel. Il a été élevé dans la poésie, la peinture, la politique, l’action syndicale. Il a été commissaire de prestigieuses biennales, professeur et critique d’art. il est un acteur et un observateur des transformations de la scène artistique italienne. Dans ce contexte plutôt enclin à l’athéisme je l’interroge sur son rapport au sacré.

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Cet épisode est une rencontre avec une artiste extraordinaire pendant la biennale d’Istanbul. Suzanne Husky a réalisé une installation qui met en lumière ses engagements dans l’eco-féminisme, l’importance et le rôle des femmes dans une nature politisée.

Suzanne nous invite à parcourir différents rites reçus par la tradition chamaniste, à rentrer en nous-même et sentir les forces de la nature qui deviennent effectives en nous. Ils sont simples, ils se présentent dans l’instant guidés par la lumière en nous et autour de nous, par la mémoire de nos Ancêtres et l’Esprit de la Terre.

16e biennale d’Istanbul, Nicolas Bourriaud est le commissaire de cette 16e édition, qui a pour titre « Le septième continent »
14 septembre au 10 novembre 2019

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